Kilométrage illimité

Nous avons parcouru :

En avion: 35 938 km
En bus: 10 407km (Cuzco)
En voiture : 25933 km
A pied: 230 bornes

mercredi 29 juin 2011

L'Oregon

 A part ça, on roule toujours! On s'est tellement moqués des longues lignes droites américaines que maintenant on n'a que des routes style entraînement Sébastien Loeb: bien fait pour nous. Nous sommes descendus de Seattle et traversant l'état de l'Oregon. Une première halte à Portland, juste une petite parce que votre autre serviteur n'était pas au mieux de sa forme (il a attrapé ce qu'on appelle ici un "cold")!
                             

...puis un détour jusqu'à Crater Lake. Et enfin, après encore par mal de miles sur des routes sinueuses et boisée, nous voici à côté de San Francisco, à Oakland plus précisément. Sous un temps typiquement de San Francisco: la pluie!


L'Oregon profond
Crater Lake

jeudi 23 juin 2011

Seattle

Après les étendues désertes du Montana et de l'Idaho, nous avons passé deux jours sur Seattle. Au nord et complètement à l'ouest des USA (Alaska exclu)... ça fait bizarre de se dire qu'il y a trois mois ou presque nous étions à Ushuaïa, à l'extrême sud de ce même continent.
Seattle est une ville un peu en marge des autres grosses villes américaines: des habitants un peu singuliers, une attitude "verte" (l'état de Washington est surnommé "evergreen state"), une ville à l'architecture parfois ancienne et pourtant patrie de Boeing, Microsoft et Starbuck's (fameuse chaîne de cafés qui pullule partout dans le monde et qui rencontre les foudres des détracteurs de la globalisation).
Nous pouvons aussi dire que oui, Seattle est bien célèbre pour ses précipitations, mais avons eu droit à quelques rayons de soleil! Yes!
Petite balade au "public market", un des rare aux USA, où les marchands de poisson sont les stars: un petit show (à l'américaine) attire les badauds et touristes. Ça crie, ça se jette des poissons à travers le stand...
Puis le bord de mer, la "space needle", célèbre tour de la ville, Pionner Square... Pas vu le docteur Mamour par contre!

Space needle
Un marché, un vrai!



Skyline de Seattle


lundi 20 juin 2011

Yellowstone: last part

 La dernière partie du Parc de Yellowstone, Mammoth, nous a semblée un peu moins éblouissante que les geysers de la veille, sans doute parce que moins colorée. Ces terrasses de calcaire sont assez fascinantes, parce qu'on ne sait toujours pas si on a aimé ou pas, parce que c'est un peu fantomatique par endroit, presque triste, ou, pourquoi pas décor de science fiction ...







 Pour en finir sur Yellowstone, on peut dire que nous avons été emballés, envoûtés par ce Parc et il restera parmi nos plus beaux souvenirs de ce voyage... On reviendra, c'est sûr, par contre, on attendra que la neige ait fondu ou qu'il y en ait assez pour pouvoir skier (et faire une bonne fondue yellowstonarde!)

dimanche 19 juin 2011

Yellowstone: part two

Yellowstone, hormis ses animaux sauvages, ses vertes prairies et ses hordes de touristes, c'est aussi et surtout la plus grande concentration au monde d'activité géothermique. A Tatio, au Chili, nous avions déjà eu un petit aperçu de cette activité. Mais, à Yellowstone (et comme pour tout ce qui est américain) c'est puissance 10... Ou quand les entrailles de la Terre se manifestent: ça chauffe, ça bouillonne, ça jaillit, ça fume. Et de partout des couleurs splendides. On ne savait plus où donner de la tête (ni de l'objectif!).




 L'activité volcanique est très importante sur Yellowstone et des scientifiques de prédire un bon coup de grisou d'ici peu... Mais une telle analyse reste décriée, les enjeux financiers sans doute. Reste quelque chose de prévisible dans ce parc: l'emblématique "Old Faithful", un vieux geyser fidèle (comme son nom l'indique) qui offre toutes les 90 minutes son spectacle d'eau et de fumée.







samedi 18 juin 2011

Yellowstone: part one

Yellowstone a été le premier parc américain crée, il est aussi un des plus fréquenté: 3 milions de visiteurs par an (et ça peut aller jusqu'à 300 000 par jour!). Nous ne sommes pas trop branchés "animaux sauvages" et si on avait lu qu'on pouvait en voir à la pelle, ce n'est pas vraiment ça qui nous motivait pour passer deux nuits à dormir dans la voiture*
Bref, à l'entrée du parc et même quelques miles avant, le festival a commencé: d'abord des élans (avec ou sans? haha!), puis des bisons (Pascal était content c'était le seul truc qu'il voulait voir!). Plus tard, nous aurons l'occasion d'apercevoir des blaireaux (oui, des animaux... des humains aussi...), un loup, des marmottes, des grizzlys et le clou du spectacle ce matin à l'orée d'un petit magasin du parc: un ours à deux pas de nous. Inutile de préciser que pour le photographier, nous ne sommes pas descendus de la voiture. Beaucoup d'accidents avec les animaux ont eu lieu dans le parc, les gens pensant sûrement que tous les ours étaient aussi cools que Bouba!
Un safari en somme, et nous nous sommes finalement pris très vite au jeu. Avoir le plaisir et la surprise d'entrevoir des animaux sauvages dans leur milieu naturel c'est vraiment grisant et inédit pour nous.
Ponghorn
Bisons
Des "badgers" ou blaireaux
L'ours noir!
La première journée nous avons poursuivi notre découverte de ces paysages: montagnes, cours d'eau mais aussi canyons colorés.







 La suite demain et ... ça va fumer!
* Le parc est très grand, et comme dans tout parc, les logements sont chers et pris d'assaut. La neige et les températures quasi négatives la nuit ont fait qu'on a eu peur d'être bleu le matin après une nuit en tente. On a donc pu, vu notre taille et la taille de notre Chevy passer deux nuits dans la voiture! La tête des autres campeurs quand ils voyaient qu'on n'avait toujours rien monté à la tombée de la nuit!

lundi 13 juin 2011

Le Mont Rushmore

 Un classique pour tout Américain qui se respecte, patriotique, bien sûr mais aussi super impressionant de par sa réalisation, l'oeuvre de Gutzon Borglum est un must see!
C'est aussi un National Monument et l'histoire américaine y est très bien expliquée et mise en scène.
Pour se cultiver un peu, on vous propose un petit test (à la clef, notre reconnaissance éternelle, c'est déjà pas mal!): allez c'est parti pour le Quizz Spécial les 4 bonshommes dans la roche:
 Première question: à l'arrivée sur le site, une allée de drapeaux, mais que représentent-ils?


Deuxième question: mais qui sont-ils au fait?


 Dernière question: pourquoi Borglum a t-il choisi ces 4 présidents en particulier?


        Question bonus: quelle était la couleur du cheval blanc d'Henri IV?

dimanche 12 juin 2011

Sur la route...

 Et pendant ce temps là les Poupougnes roulaient roulaient... A défaut d'être très écologique, on voit des trucs super typiques. Des patelins tout aussi perdus que Tuzaguet, des prairies vertes à perte de vue, et puis de temps en temps, des stations essence, telles des oasis au milieu du désert.
                            
Au hasard de notre route, des petits villages authentiques, d'autres un peu plus touristiques, plantés là comme quelques décors de cinéma. 
Torrington, WY
Deadwood

Des rencontres aussi qui nous font penser que peu de touristes "non américains" se perdent dans ces contreés lointaines...
Bref, la vie américaine mystifiée, la liberté. Une petite routine s'installe tout de même dans nos journées. L'arrêt au stand pour ravitailler Titine: pour cela ici il faut d'abord aller payer et plus ou moins estimer le nombre de gallons qu'elle va avaler. Souvent, on en profite pour se payer un jus de chaussette américain ( faussement appelé "café") et pour nettoyer le pare-brise.
En ce moment la tente et le matelas gonflable sont de repos, d'abord parce qu'on est sur la route mais aussi parce que nous avons droit à un bel orage tous les soirs, accompagné de vent et de grêle. Il faut donc "négocier" un motel tous les jours. Parfois mignon, d'autres fois plus "année 80" mais jusqu'à maintenant très propres. Les hoteliers comprennent facilement que leurs prix ne soient pas dans notre budget, ils peuvent baisser un peu, te dire qu'ils sont désolés ou même te conseiller moins cher!
Nous découvrons et vivons l'"American life". Et ses bizzareries... ils sont fans de "drives" et on en trouve partout: pour aller acheter son alcool comme pour retirer son argent: il faut rouler jusqu'au guichet et demander la monnaie.
Pascal au drive de la banque
Au fait: quand dans les films ils conduisent en tournant le volant dans tous les sens, ce n'est pas une légende: leurs routes sont souvent assez pourries (mais que fait Vinci?)

samedi 11 juin 2011

Arches

          Quelques photos, pas de texte, je vous épargne trop de lecture.
Balanced rock

Delicate arch




Broken arch
                              


Park avenue