-Premièrement: chercher sur le site de l'ambassade américaine quel est le visa qui va le mieux (pas au teint, on s'comprend). On trouve à peu près tout dans ces listes: sportifs, employé de maison, affaire et tourisme (oui, c'est concept), tourisme: a y est, il nous faut un B2.
- Deuxième étape, passer un coup de fil
- Remplir le formulaire DS 160 sur le site de l'ambassade, ton nom, celui de tes parents, tu fais quoi dans la vie (attention si on dit qu'on est "sans emploi", ils demandent d'expliquer... alors, comment dire?), quels établissements scolaires as-tu fréquentés (si, tous, depuis le collège!), et le summum c'est toujours leurs questions à deux francs concernant les actes répréhensibles auxquels tu pourrais penser t'adonner sur le sol américain (cf carte verte à remplir dans l'avion pour ceux qui sont déjà partis aux USA).
Bref, après de longues minutes à te concentrer plus deux ou trois déconnections parce que t'es pas assez rapide, l'ambassade demande de préciser si c'est toi qui a bien rempli ce questionnaire, dans le cas contraire c'est à toi et toi seul de cliquer sur le bouton "soumettre le questionnaire" (bonjour, je m'appelle Aurore, on m'a coupé un doigt avec lequel on a cliqué sur "soumettre le questionnaire", dois-je porter plainte?)
Si par hasard tu n'es pas parisien, il faut maintenant se mettre en quête d'un billet de train/ avion ou d'un gros pouce pour faire de l'auto stop et "monter à la capitale".
Pour nous ce sera le train, lundi soir. On voyage de nuit (économie d'hôtel, héhé! Le provincial est certes loin de la capitale mais il est loin d'être neuneu!) et TGV au retour le lendemain.
Il faut encore se munir d'un dossier épais comme un dico pour obtenir le Saint Graal. Ca me fait curieusement penser aux 12 travaux d'Astérix!
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