Kilométrage illimité

Nous avons parcouru :

En avion: 35 938 km
En bus: 10 407km (Cuzco)
En voiture : 25933 km
A pied: 230 bornes

vendredi 29 avril 2011

Cusco

C'est quand même dans la ville de Cusco que nous avons passé le plus clair de notre temps péruvien. C'est une assez grande ville (plus de 348 000 habitants) très touristique puisqu'elle est une étape avant le Machu Picchu, et historique aussi. Une ville aussi très animée, vie nocturne non éprouvée mais réputée et surtout...située à 3400 m d'altitude. Et là, ça se complique, on est très facilement essouflé, d'autant que nous avons la chance de loger sur San Blas, quartier historique situé sur les hauteurs de la ville! Monter la Cuesta San Blas est proche du défi sportif et on réfléchit à deux fois avant de descendre (ou de remonter, c'est au choix!).
Les rues du centre historique sont émaillées de petites échoppes, de boutiques d'artisannat, de restaurants (difficile de ne pas se faire accoster par des vendeurs/ serveurs/ masseuses..). Etant donné l'architecture du centre historique, les paysages environnants on comprend pourquoi elle s'appelle "nombril du monde".
Nous avons beaucoup aimé Cusco, son agitation, sa ferveur (pas moins de 15 églises sur Cusco, les Espagnols ont mis le paquet pour convertir les foules!), ses ticos (mini taxi indispensables pour se faufiler dans les rues escarpées!), ses places, ses couleurs...

Vue depuis la Plaza San Blas
La Cuesta San Blas

Plaza armas

Sacsayhuaman
Promis, je l'ai pas payé le monsieur!
Et puis surtout, nous avons eu la chance de découvrir cette ville de la meilleure façon possible: guidés et chouchoutés par deux amis que nous avons quittés avec beaucoup de regret... Nos vemos!

mardi 26 avril 2011

Un petit tour à Pisaq

 Une balade parfaite pour un dimanche... Non loin de Cusco, toujours dans la Vallée Sacrée, le petit village de Pisaq abrite un des site archéologique les plus important de la Vallée Sacrée. Une petite marche de 2 heures, toujours accompagnés de notre super guide, et nous profitons d'une superbe vue sur d'anciennes cultures en terrasses, sur les ruines de la cité et sur les niches creusées dans la montagne, qui servaient de tombes aux Incas.




Vers 16h00, une petite pause méritée autour d'un burger à l'alpaca avec une vue imprenable sur le très typique marché de Pisaq.



dimanche 24 avril 2011

La vallée sacrée

Après quatre jours d'inactivité nous enchaînons les visite. Jeudi et vendredi nos supers guides nous ont trimbalés à travers la Vallée Sacrée.
Jeudi matin, après qu'ils aient fini leur boulot, Philippe et Mélanie en ont commencé un autre: ils ont sorti leur casquette de guide privé et nous ont fait vivre le temps de incas.
Premier arrêt à Chinchero où un petit groupe de femmes péruviennes nous font montre de leur savoir-faire en matière de tissage.


Les laines, le lavage, la coloration, puis le tissage en lui-même. Après cette petite démonstration, nous visitons l'église de Chinchero, construite sur des fondations Inca, et dont le plafond est orné de peintures. Pâques se prépare et les Saints sont parés de leurs plus beaux costumes.


Plus tard, nous faisons une halte repas-buffet excellente dans un superbe endroit, au bord de la rivière, entouré de jardins fleuris.
On se dirige enfin vers des lodges en pleine nature où nous passerons la nuit. Au programme de la soirée: dégustation de vins sud américains et partie endiablée de mus!
Il est sûr que le lendemain matin on est un peu moins frais. On arrive à décoller péniblement vers midi et on roule direction Ollantaytambo, une ville clé de l'empire inca qui gérait le transfert des marchandises entre l'Amazonie et Cusco. C'est aussi là qu'a eu lieu la dernière bataille entre Espagnols et Incas. Des tambos (greniers) où étaient conservées les denrées étaient situés dans la montagne en face du site de façon à ce que les incas puissent les surveiller. On est toujours aussi impressionnés de ces constructions, de ces pierres qui s'imbriquent si parfaitement.



Plus loin, nous nous arrêtons à Moray (qui tient son nom d'une variété de pomme de terre), un site où les incas testaient les cultures. Plusieurs niveaux de cultures étaient éprouvés pour voir quelle était la meilleure altitude pour cultiver les différentes variétés de légumes et pommes de terre. Il y a 5 à 7°C d'écart entre la partie haute et la partie basse.
                     
Nous pique-niquons au milieu d'un champs, face aux Andes majestueuses. Nous traversons Maras et terminons notre parcours par une surprise: au fond d'un canyon, une multitude de parcelles salines. Ces bassins sont remplis d'eau, puis séchés, de là, le sel est extrait, à la main.

Le retour sur Cusco dans la nuit nous donne un aperçu de l'excellente conduite péruvienne. Les lignes au sol sont un instrument de décoration, les panneaux de signalisation des accessoires incompris et limitations de vitesse un concept assez abstrait!

samedi 23 avril 2011

Le Machu Picchu

 Après 4 jours de repos sur Cusco, nous avons enfin bougé!
Encore une fois, on s'est laissé porter par nos guides/ hôtes, et nous sommes partis pour le fameux Machu Picchu. Taxi, taxi collectivo, train et nous voici à Aguas Calientes, la ville du Machu Picchu. Des restos, des hôtels, des salons de massage, une ville étape en somme, pas plus.
Mercredi matin, debout à 4h00 du mat pour faire la queue pour le bus. 5h30 on est enfin dans un bus pour le site. Demi heure plus tard, sous la pluie et dans la brume, nous nous inscrivons pour le Wayna Picchu, le passage étant réservé à seulement 400 personnes par jour, c'est le pourquoi du comment d'un lever si matinal.


A l'arrivée sur le site, le temps est toujours aussi pourri. Bon, ayant les tickets pour le Wayna Picchu, on décide de tenter la montée. Le Wayna Picchu (littéralement la "jeune montagne") est la montagne que l'on voit derrière la cité inca sur toutes les cartes postales, Depuis là haut, on a une vue imprenable sur le Machu Picchu. Le guide papier dit que la montée est un peu difficile et c'est peu de le dire! Des marches, des marches et encore des marches, le même chemin qu'empruntaient les incas, chemin glissant, parfois on se retrouve à 4 pattes... On en bave un peu et on s'encourage entre grimpeurs! Une fois au sommet, nous constatons que nous ne voyons ... rien! 
                           
 Et pourtant quelques minutes de patience et devant nous se découvre petit à petit la cité. Entourée de son nuage de mystère.
On profite du panorama, on prend 450 000 photos et on rebrousse chemin.

Nous sortons du site pour manger un bout (7€ le burger, sans les frites!) et rentrons de nouveau, cette fois ci accompagnés d'une guide qui ne nous en apprendra pas beaucoup plus, mauvais cheval, mauvais pari!


Il est 14h00 et nous sommes repus du Machu. Nous sortons et rentrons sur Cusco dans la soirée. Ravis, émerveillés ma is délestés de pas mal de soles, le Machu Picchu est un endroit magique et magnifique mais aussi une manne touristique...


mardi 19 avril 2011

Qui a dit "c'est pas l'Pérou"?

On peut dire qu'on l'a bien mérité Cusco! Résumé de 41h00 de voyage:
 Jeudi 20h30: départ en bus de San Pedro de Atacama (Chili)
Vendredi 5h00: après 9 heures de bus: arrivée à Arica (toujours au Chili).
Une heure d'attente.
Vendredi 6h00: négociation d'un taxi pour passer les frontières chiliennes et péruvienne.
Vendredi 9h00: enfin, il n'est plus 9h00 mais 7h00 puisque le Pérou a 2h00 de décalage horaire avec le Chili arrivée à Tacna. Le taxi n'avait pas été si bien négocié que ça en fait, on le traite de malhonnête! On se trouve un bus pour Arequipa (6h00 de bus).
Vendredi 14h00: arrivée à Arequipa. On mange un bout (avec mouche morte et cheveu incorporé).  Six heures de poireautage à Arequipa, dans le terminal de bus qu'on connaît par coeur.
Vendredi 20h00: fouille des sacs, passage au détecteur de métaux. On monte et on roule.
Samedi 00h00: le bus tombe en panne, au milieu de nulle part, sur la route.
Samedi 6h30: arrivée du bus de rechange.
Samedi 13h00: enfin nous voici à Cusco affamés, pas très propres et un peu crevés.
Mélanie et Philippe nous prennent en charge et nous chouchoutent! Merci!
Échange de bus

lundi 18 avril 2011

Salar d'Uyuni ultima parte

 Bon, y'a eu un petit bug avec les deux derniers posts qui ne se sont pas publiés dans l'ordre. Ah, la technologie...

Dernier jour de visite du Sud Lipez et le tant attendu Salar d'Uyuni: départ 7h00 pour une mini visite du bled San Cristobal, puis nous filons vers Uyuni. La ville en elle-même n'est pas des plus attirante, typique, certes, mais chaotique, pas très riche, bref, pas le lieu de villégiature idéal. Peu importe, nous ne faisons qu'y passer. 25 km plus loin, ce Salar qui fait rêver tant de monde. Doucement nous nous en approchons, nous en franchissons l'entrée: face à nous, une étendue de sel inondée (c'est la fin de l'hiver bolivien et il a beaucoup plu cette année).
                       
 Nous roulons sur l'eau, en suspens entre la terre et le ciel, ni vraiment sur l'eau ni vraiment sur l'épaisseur de sel. Dans la quatrième dimension.
Ça et là des travailleurs du sel forment à coup de pelle de petits monticules, les camions de chantier que nous croisons sont tellement rouillés qu'ils paraissent hors d'âge (bon, ils ne sont pas tout jeunes non plus...).

 La réverbération est insolente, ces paysages tellement inhabituels, on est hors de l'espace temps, loin de tout repère.
Nous nous arrêtons, nous les "happy few" du salar, sur une petite île de sel, seuls, débarrassés de tout ce qui peut être masse touristique et savourons trois heures de pur bonheur!
On se prend en photo, chacun y va de sa petite idée, Alcides se marre bien.


 On ne partirait plus. Pourtant au loin, une meute de 4x4 s'approche. Et notre guide a fini son tour, retour sur Uyuni pour rencontrer un autre chauffeur qui nous ramènera à la frontière chilienne. 10 heures de route, une nuit en refuge glacial, un pneu crevé plus tard et nous sommes de retour en plein milieu du désert d'Atacama. Contraste!

vendredi 15 avril 2011

Sud Lipez primera parte

 Après avoir vu quelques photos du Sud Lipez (sud ouest de la Bolivie), un seul objectif: aller se perdre dans l'Altiplano bolivien, passer trois jours au milieu des paysages les plus beaux au monde.
Nous sommes obligés de réaliser ce tour en passant par une agence de voyage bolivienne, seul on peut facilement se perdre. Dimanche matin après une montée laborieuse jusqu'à la frontière bolivienne plongée dans les nuages et le froid, nous faisons officialiser notre entrée sur le sol bolivien. Un solide petit déjeuner plus tard et nous voici, cinq Français, dans un 4x4 conduit par un monsieur dont on ne comprendra le prénom que 3 jours plus tard: Alcides. Laguna Blanca, Laguna Verde, volcan Licancabur, geysers, vallée de Dali parsemée de rochers donnant au tout un caractère surréaliste que seul le grand peintre aurait pu imaginer, eaux thermales...
Laguna Blanca
Laguna verde

Désert de Dali

Eaux thermales

Geysers
Nous roulons, nous prenons de la hauteur, nous sommes à presque 4800m d'altitude, nous avions avant de partir une petite appréhension quant à notre résistance au mal des montagnes, mais il semblerait que nous soyons assez costauds pour lutter. Certes, à 4800m, le moindre effort vaut un essoufflement digne d'un 3000 mètre steeple mais le tout est de se ménager. Et de prendre des forces: l'altitude ouvre l'appétit, nous pouvons le prouver et nous enchaînons paquets de gâteau sur paquets de chips sur paquets de gâteaux. Nous découvrons (avec une joie tempérée) notre gîte pour cette nuit: un refuge tenu par des boliviennes en costume traditionnel, un long couloir en guise de cantine et un dortoir, le tout sans chauffage (nul besoin d'évoquer le fait que nous zapperons l'étape douche sans chauffage). Nous déjeunons puis montons de nouveau dans le 4x4 pour atteindre la Laguna Colorada, une lagune aux eaux rouges, sur laquelle des milliers de flamants vivent en toute quiétude.




 Nous n'arrivons pas à partir de ce lieu insensé, notre chauffeur non plus d'ailleurs... Retour au refuge pour dîner. Nous nous couchons à 21h00, les animations se faisant rares dans les parages. Pour parer au froid, nous empilons les couches: duvet, couvertures en alpaga, couette, collants, chaussettes, polaire... Le Sud Lipez, ça se mérite.

Sud Lipez, Salar d'Uyuni: segunda parte

 Au deuxième jour de notre excursion les nuages nous ont fait le plaisir d'aller vadrouiller dans d'autres contrées! Notre nuit aura été des plus froides mais, c'est le jeu!
Au programme aujourd'hui: encore un peu de Laguna Colorada, on ne peut plus s'en passer, puis arrêt à l'Arbol de Piedra. S'ensuivent la vallée des sept couleurs, les quatre lagunes Chiarkota, Honda, Hedionda, Canapa.
Le chauffeur nous parle de son pays, des narcotrafiquants qui semblent être monnaie courante dans cette partie de la Bolivie, d'où le Chili est facilement accessible. Le lieu où nous déjeunons est digne d'un 5 étoiles, non tant pour les infrastructures mais pour la vue: une lagune, elle encore peuplée de milliers de flamants.



Un viscacha pas très sauvage
Notre fin d'après-midi se déroulera dans un hostel de Villa Alota. Nous prenons une bonne douche (enfin!) et Alcides nous propose de nous emmener au supermarché. Expérience impayable: le petit magasin est situé dans la cour d'une maison, à l'intérieur, une toute petite pièce offre aux clients quelques produits de base mais surtout: de la bière! Tout juste ce qu'il nous fallait! Le chauffeur nous offre une pause maté, café, thé. Plus tard nous organisons un bar sauvage dans notre chambre à l'aide d'une table de nuit et trinquons à la santé de cette Bolivie si belle. Alcides vient parler de son pays et du petit village dans lequel nous dormons. Au dîner ce soir: un super poulet cuit au feu de bois! Une grosse nuit tout aussi froide que la première nous attend!

jeudi 14 avril 2011

Le cap des 35

Comment a-t'il passé ce cap? Loin des siens mais il a pensé à eux (et vice versa, j'en suis sûre), avec des copains de route (Français et Hong Kongais), rencontrés au hasard de notre parcours, devant un plat de pâtes (oui, je sais...). Il a soufflé le 3 et le 5 posés sur un gâteau de saucisson (on fait avec ce qu'on a, ne pas oublier que nous sommes en plein désert). Il a bien rigolé. Et a achevé la soirée (et lui-même!) par un pisco pur. Encore bon anniversaire mon poulet!
Ce matin devant la porte de notre chambre, merci Patrice!

                                     

dimanche 10 avril 2011

Fabiola et l'Atacama

Nous continuons à nous faire porter par le vent d'Atacama et à nous laisser entraîner dans des excursions. Celle d'hier était juste terrible. Grâce à nos (jeunes) nouveaux potes, nous avons réussi à nous incruster pour visiter Laguna Céjar. Et la guide était la cerise sur le gâteau. Fabiola, atacaménienne d'adoption nous conduit au volant de sa Land Rover des années 80 à travers le désert. 
                         
                           Premier arrêt à la Laguna Céjar pour un petit bain dans la "mer morte du Chili". Dans ces eaux saturées en sel, nul besoin d'effort pour ne pas couler: on flotte d'office, voire même on plane!
Notre nouvelle piscine

Puis, Fabiola, au volant de cette voiture d'aventuriers, juchée sur un gros coussin, mène un petit jeu de questions réponses avec à la clé du pisco. Je me déchaîne, l'enjeu est de taille! Nous faisons une autre halte dans un gros trou creusé où tous, sauf deux poules (pas mouillées pour le coup) feront de beaux plongeons.

La dernière étape de notre excursion se fait sur une partie du Salar d'Atacama: Fabiola nous met en scène pour des photos assez incroyables. Nous profitons du coucher de soleil sur la cordillère de Demeyco, trinquant à cette superbe soirée, sans oublier d'honorer la Terre d'un trait de pisco versé sur le sol. "Salud"!
Le soleil plonge progressivement et les 5 enfants que nous sommes redevenus profitons de ces instants magiques.

vendredi 8 avril 2011

San Pedro de Atacama

 Nous avons donc quitté Salta mercredi, dernier, en bus, nous avons roulé à travers des paysages sensationnels, salars, volcans, désert... On en a encore pris plein les yeux!
Le bus en lui même c'était vraiment pas ça: rien à manger, personnel antipathique, mais bon le principal est qu'on soit arrivé! Nous avons passé la frontière argentine située à 4500m d'altitude, à part un souffle un peu court, on n'en a pas trop bavé.
San Pedro de Atacama est notre point de chute au Chili. C'est un petit village assez touristique, la plus grande oasis du désert d'Atacama. Ce désert est le plus aride du monde, il ne pleut presque jamais, sauf le soir de notre arrivée (enfin, 4 gouttes!). 
Au cours du trajet, nous avons rencontré 3 Français avec qui nous partageons quelques excursions (mais aussi des bières et de bonnes soirées!). Hier, nous avons loué des vélos et des sandboard et nous sommes partis dévaler les dunes de sable de la vallée de la Mort en surf!
                                
 Assez incroyable comme expérience mais super physique: pas de remonte pente: juste la force des mollets! Ouf! Mais étant donné que nous sommes les "vieux" du groupe, les petits jeunes nous ont motivés!

Ca farte?
Pascal à l'oeuvre!
On découvre la façon de vivre au Chili, c'est un peu différent qu'en Argentine: ici, impossible (ou presque) de trouver un bar où l'on puisse simplement boire un verre: il faut souvent commander quelque chose à manger avec la boisson. Nous avons testé la boisson nationale du Chili (très disputée entre Chili et Pérou): le pisco, une eau de vie de raisin, c'est assez costaud et on s'est contenté d'un verre (pour une fois!).
Cet après-midi, nous allons barboter dans des eaux salées de la Lagune de Céjar!