Argentina, nos vemos...

Plus d'un mois (déjà) que nous sillonnons les routes d'Argentine, du nord au sud, d'est en ouest, de la frénétique Buenos Aires à l'ambiance tranquille d'Ushuaïa, de Puerto Iguazu la bohème à Salta la Linda. Depuis le 1er mars le premier constat qui s'impose est qu'on a quelques lacunes en Espagnol (on s'en doutait un peu en même temps). Bon, ici la langue est assez différente, "la chave de la habitacion esta aqua" "Una puree de papas" ou encore le "ciao, hasta luego" en fin de conversation nous ont un peu déroutés. Mais on s'y habitue (moi un peu trop bien, j'essaie de mettre de "che" partout, même là où ça ne marche pas! Pascal est plus puritain dans son "castechano").

Puisqu'on est à l'heure des bilans, l'endroit qui nous a le plus marqué au cours de ces presque 6 semaines argentines est le Perito Moreno. Top 1. Suivi du phare des éclaireurs pour Pascal et de la Vallée de Calchaquies.   



Alfajores...

Nous attachons pas mal d'importance à la gastronomie lors de nos voyages (qui a dit "ça se voit"?) et l'Argentine regorge de bonnes choses: viandes, pizzas, pâtes (non, pas à la façon fast food, les Argentins luttent avec les Italiens pour le titre de la meilleure pizza, les meilleures pâtes et les "mejores heladas"), plus typiques aussi les tamales, humitas et autres empanadas, et que dire du dulce leche et des alfajores!

Tamal et humita



Il nous aura fallu aussi apprendre à vivre à la façon Amérique du Sud, et prendre notre mal en patience: une heure pour que le serveur te calcule, une de plus pour qu'il t'amène la carte, une encore pour avoir ton plat... La vie tranquille!



De quoi patienter...

                    

Nous avons fait aussi beaucoup de belles rencontres, que ce soit avec des Argentins pure souche, des expatriés Français, des Français tout court, des Irlandais, Américains, Australiens: quand on se promène avec sa maison sur le dos, il est beaucoup plus facile d'en ouvrir la porte!

Qu'importe le lieu (il nous a fallu parfois nous accomoder de salle de bains douteuses ou d'oreillers suspects!) pourvu qu'il y ait "una buena onda".

Buena onda qui allait souvent de pair avec "banda ancha": les Argentins sont à fond internet et cela nous a grandemant facilité le décalage affectif! Grâce aux mails et à Skype, on arrive à prendre des nouvelles de ceux qui nous manquent forcément! A ce titre, merci à nos lecteurs assidus et moins assidus d'être si nombreux à suivre nos petites aventures! Ca nous fait chaud au coeur (et puis quand on rentrera, vous n'aurez pas à subir le récit intégral de notre périple, on pourra passer direct à l'apéro!)

Quant au fin mot de ce post, ce sera sans aucune hésitation SUERTE! Nous avons bataillé ferme pour trouver un nom à ce blog. Une fois ici, "suerte" est devenu une évidence: tous les gens rencontrés sur notre route nous l'ont souhaitée et jusqu'à maintenant, elle nous accompagne! Pourvu que ça dure!

Pour l'heure, nous continuons: direction le Chili!