Après que bipbip le coyote de la langue de Shakespeare nous ait conduit à travers quelques quartiers de la Nouvelle Orléans, nous avons ratissé le vieux "French" quartier de long en large.
Dans la matinée, pas beaucoup d'agitation. Il faudra attendre le début d'après-midi (et une belle averse comme on n'en connaît qu'en France, oui, oh, ça va elle était facile, j'admets) pour que la ville nous montre son âme.
Joueurs de jazz, marchands de souvenirs, touristes, belles maisons... de belles choses, un peu superficielles certes mais dans ses habitants on peut sentir le poids de l'histoire, à long terme, les plantations, les esclaves noirs et le jazz, et à court terme avec le cyclone Katrina présent dans tous les esprits.
La reconstruction se poursuit et c'est tout à l'honneur des américains d'aller de l'avant mais les blessures ne sont en rien pansées pour la population pauvre et noire. L'illustration s'en est faite dans la rue lorsque nous avons surpris un couple de noir dire à un couple blanc "nous nous étions là pour Katrina, c'est nous les survivants". Et pas sur le ton de la plaisanterie. Bref, cette ville sera à jamais marquée si ce n'est physiquement, du moins dans les esprits par cette catastrophe naturelle...
Les rues par lesquelles nous sommes passés à l'aller, comme au retour sont simplement magnifiques, de belles maisons, des arbres immenses et pour la plupart multi centenaires. La Louisiane comme on se l'imaginait!