Kilométrage illimité

Nous avons parcouru :

En avion: 35 938 km
En bus: 10 407km (Cuzco)
En voiture : 25933 km
A pied: 230 bornes

jeudi 28 juillet 2011

La Nouvelle Orléans

 Après avoir abandonné les plages "sugar sand" (= de sable blanc) de Floride, pour quelques temps seulement, nous voici de nouveau en route. L'Alabama et le Mississippi traversés, nous arrivons en Louisiane. Dès le visitor center (sorte d'office du tourisme présent à tous les coins des états pour aider les chalands et servir parfois un café gratos), on nous souhaite la "bienvenue" (en français dans le texte). Ok, ça marche, mais à l'intérieur personne ne parle un traître mot de notre chère langue. On poursuit jusqu'au KOA de la Nouvelle Orléans où nous décidons de planter notre tente pour deux nuits. Dès la première on se rend compte que c'est une erreur. Entre le train (ici, il klaxonne 2km avant et 2km après le passage à niveau et on doit être à grande proximité d'un d'entre eux), les avions qui décollent (beaucoup plus bruyant qu'à l'atterrissage) et le moteur de la piscine auquel nous sommes collés, Morphée nous a attendus un loooooong moment. Qu'importe, l'avantage de ce campinge (faute délibérée de l'auteur) est de pourvoir gratuitement à ses hôtes une navette pour le French Quarter, LE quartier à visiter à NOLA.


 Après que bipbip le coyote de la langue de Shakespeare nous ait conduit à travers quelques quartiers de la Nouvelle Orléans, nous avons ratissé le vieux "French" quartier de long en large.


 Dans la matinée, pas beaucoup d'agitation. Il faudra attendre le début d'après-midi (et une belle averse comme on n'en connaît qu'en France, oui, oh, ça va elle était facile, j'admets) pour que la ville nous montre son âme.


 Joueurs de jazz, marchands de souvenirs, touristes, belles maisons... de belles choses, un peu superficielles certes mais dans ses habitants on peut sentir le poids de l'histoire, à long terme, les plantations, les esclaves noirs et le jazz, et à court terme avec le cyclone Katrina présent dans tous les esprits.


 La reconstruction se poursuit et c'est tout à l'honneur des américains d'aller de l'avant mais les blessures ne sont en rien pansées pour la population pauvre et noire. L'illustration s'en est faite dans la rue lorsque nous avons surpris un couple de noir dire à un couple blanc "nous nous étions là pour Katrina, c'est nous les survivants". Et pas sur le ton de la plaisanterie. Bref, cette ville sera à jamais marquée si ce n'est physiquement, du moins dans les esprits par cette catastrophe naturelle...


Pour poursuivre sur un ton plus touristique, nous avons ensuite longé le bord du Mississippi, pas vu Tom Sayer, doit plus être tout jeune maintenant, et repris notre navette bipbip pour le camping de rêve.


Les rues par lesquelles nous sommes passés à l'aller, comme au retour sont simplement magnifiques, de belles maisons, des arbres immenses et pour la plupart multi centenaires. La Louisiane comme on se l'imaginait!


samedi 23 juillet 2011

La Floraïïïde

 A tous les déprimés de la météo française: ne lisez pas ce post. Il peut considérablement augmenter votre envie d'ailleurs! Essayez la Floride, c'est pas mal.
Une moyenne de 30°C, pas moins de 25 la nuit (ce qui veut dire plus de réveils nocturnes les dents claquantes), quelques gouttes de pluie histoire de se marrer 5 min et une eau de baignade à 28°C (température estimée au feeling, rien de Laurent- Cabrolesque là dedans).
Autant vous dire qu'on ne sait plus ce que c'est qu'un jean, un pull, des chau... comment vous dites déjà? Ah oui, chaussettes, le truc pas marrant qui emprisonne les doigts de pied!
Pour vous remonter le moral et être totalement honnêtes, il faut avouer qu'au milieu de ce paradis vivent aussi des centaines de moustiques, dont nous sommes le 4 heures (même en pleine nuit) préféré! Ne jamais sortir sans être tartinés de produit qui pue et qui colle sous peine de se faire dévorer tout crus! Mais on est prêts à tout!




mercredi 20 juillet 2011

Bye bye California...

Lundi 18 juillet. 23h30. Macchu, Picchu et méga macchu en soute. En cabine, les lumières s'éteignent. Autour de l'avion, le ballet bien huilé de LAX. Chariots de bagages, camions de nourriture, bus. 23h40, push back et alignement pour attendre le décollage. 23h 50 à travers le hublot, la côte californienne se dessine en lumière. Tristes de quitter cette partie des US, de se dire qu'on est sur la dernière ligne droite et surtout de laisser Lolo and Vaness... Merci à vous deux de nous avoir accueillis tout ce temps, de nous avoir fait partager un peu de votre rêve américain: see you very soon! Take care!



Derniers jours sur la côte ouest

 Avant de quitter la Californie et l'Océan Pacifique nous avons été nous promener à San Diego et sur un bateau en quête de baleines.
Pour la baleine, c'est raté, aucune n'a daigné nous faire un petit coucou. Par contre, nous avons eu la chance de voir des dizaines de dauphins. Tout autour du bateau, ils jouaient, plongeaient, on aurait presque pu les toucher. C'était assez magique! Merci Vaness, c'était une super idée!





 Pour notre dernier week-end sur l'ouest, nous sommes descendus sur San Diego à l'extrême sud du pays. C'est une belle ville aérée et colorée ouverte sur l'Océan Pacifique.





 Nous sommes descendus encore un peu plus, presque à la frontière mexicaine. De l'autre côté la ville de Tijuana, et un immense drapeau mexicain. Ce qui nous a semblé bizarre c'est que nulle part sur la route américaine on ne peut trouver de panneau indiquant la direction "Mexique"... ?

                             

vendredi 15 juillet 2011

En route vers l'est



 Un peu tard, ok, mais voici où nous avons traîné notre Chevy blanche les deux mois précédent.   13 000 km au total sur les routes ouest-américaines.
Dans quelques jours nous allons quitter l'ouest et passer à l'est. Mardi matin nous atterrirons à Orlando, Floride et reprendrons le volant pour de nouvelles découvertes! Voici ce que nous pensons faire comme circuit:


 En attendant, ce week-end nous allons éviter de circuler. Une petite anecdote ici au pays de la voiture qui nous fait bien marrer: une des principale route de Los Angeles va être coupée à la circulation ce week-end pour permettre la destruction d'un pont. Ces travaux vont entraîner un bon gros bazar, autrement nommé "carmagedon" (contraction de car et armagedon, rien que ça), à l'américaine. Les autorités invitent la population à rester chez elle! L'aéroport de LAX (qui accueille pas de moins de 60 millions de passagers par an, pour 575 000 décollages et atterrissages) va être plus que difficile d'accès. Une compagnie aérienne a ouvert une ligne spéciale: un vol d'à peine 60km pour contourner le problème. Ils ont même été mettre en place une sorte de "cellule de crise" avec des psychologues à disposition de conducteurs qui pourraient être perturbés, anxieux voir enragés par un tel changement dans leur rout(e)ine...

mardi 12 juillet 2011

We love California!!!!

 Et pendant ce temps là... Nous arpentons les collines de Los Angeles pour une vue du fameux panneau HOLLYWOOD un peu plus originale (et non sans mal: lorsqu'il décide de se montrer, le soleil californien peut être "costaud"!)

De face
De dos!
 ...nous faisons toujours des barbecues et pique-niquons sur la plage, qu'est-ce que vous voulez, on s'adapte aux coutumes locales
Picnic at the beach
... nous testons divers mets...
THE double double du "In and Out", best of the world!
  ... visitons les endroits les plus "hipes" d'Orange county, comme ce week-end à Balboa Island (qui comme son nom ne l'indique pas n'est pas une île, toujours une tendance à l'exagération ces américains!)
4,5 milions de $ pour une maison comme ça!
                                
 ... et profitons des moments partagés avec Lolo and Vaness,


 Encore et toujours la belle vie ... mais sans notre tente!
Au fait, rien à voir mais: pas mal la nouvelle peinture du blog, hein?!

mercredi 6 juillet 2011

Happy 4th of july!

 Le  "fourth of july", ou independance day, célébré à travers le pays, la fête nationale américaine était pour nous une première.
Ce jour-là, les parades envahissent les rues, des feux d'artifices pètent de partout mais surtout les américains s'adonnent au dieu BBQ.
Pour nous, ça aura été une grande première, nous nous sommes levés tôt pour pouvoir trouver une place le long du tracé de la parade. Se garer est une gageure et en chemin, nous croisons plein d'américains qui se lancent des "happy fourth of july" dans tous les sens. L'ambiance ici est à la fois amicale et patriotique, les maisons ornées de drapeaux, de lampions, de toute sortes de décos aux couleurs du "stars and stripes". Là où un français serait taxé de facho, l'américain exprime son amour pour son pays.

                                
Le défilé de la parade a duré plus de deux heures et était plus que varié: cela pouvait aller de l'homme politique local aux majorettes en passant par des mexicains à cheval ou des restaurants venus se faire un peu de pub. Le plus marquant pour nous était sans doute l'accueil réservé aux différents corps d'armée et aux vétérans : les gens se lèvent en signe de respect et quelques uns de mettre leur main droite sur le coeur.

Des vétérans

Marines
Les "cheerleaders"

Hawaï

Le pompier de l'année
Une parade à la fois décousue, émouvante, peut-être un peu caricaturale (parce qu'en France, on n'imagine pas montrer qu'on aime son pays à ce point sûrement),bref, nous avons passé un bon moment.
Il a fallu "tuer" comme on pouvait le reste de la journée: impossible de reprendre la voiture sous peine d'embouteillage et de difficulté à retrouver une place alors, on a fait comme tout le monde: bu des coups en terrasse. Une petite sieste sur la plage et le feu d'artifice est enfin arrivé. Bon, pour ceux qui connaissent les feux d'artifice de San Sébastien, celui-ci paraissait bien mou et fade, qu'importe, l'américain était content et s'émerveillait de la moindre originalité!

                                     

Une journée patriotique passée dans un coin du pays plutôt "ouvert" dans le sens où la Californie ne ressemble à aucun autre des 50 état du pays. Plutôt vert (pas autant que Shrek, mais enfin), plutôt "open minded"  (ici le cannabis c'est légal et on peut en obtenir sur ordonnance médicale) et du fait de sa géographie et de son histoire favorable à l'immigration (surtout quand les latinos viennent se coller aux boulots les plus pénibles). Pour avoir parcouru plus de 13 000 km dans tout l'ouest des USA, on sait qu'on ne peut résumer ce pays en quelques mots et qu'il est aussi divers qu'il est immense. Des bleds paumés, de grandes mégalopoles, des gens vrais comme d'autres vraiment superficiels, de très pauvres et les plus grandes fortunes mondiales s'unissent ici.       
                                                     
Nous avions bien préparé notre 4 juillet!
Ce pays est fascinant de par sa diversité et l’attitude constamment positive qu’il dégage. Ca peut paraître superficiel et lassant mais il en est ainsi d’une nation qui va de l’avant, parfois sans se poser assez de questions, disons que ça change de ce que l'on peut connaitre ailleurs dans le monde. Nous gardons malgré tout notre état d'esprit "frenchy" et arrivons à voir qu'ils sont aussi psycho-rigides, et que non, définitivement, leur façon de mâcher du chewing-gum la bouche grande ouverte c'est pas la classe!!!
                           
                              

dimanche 3 juillet 2011

Oakland

 Encore une petite pause dans notre descente frénétique et sinueuse vers Orange County, un stop imprévu, mais ô combien apprécié, une halte de trois jours gourmande, joyeuse et parsemée de découvertes. Mélanie nous a de nouveau accueillis (pour ceux qui ne suivent ou ne savent pas, Mélanie et Philippe étaient nos hôtes/ guides/ partenaires de mus à Cusco) à Oakland cette fois-ci. Au menu: une journée de pluie à discuter sur le perron d'une belle maison victorienne (Mél, tu vas raquer des impots quand le fisc américain va lire notre blog!), de bons verres de vin partagés en refaisant le monde et en parlant du Wyoming, une visite spéciale de San Francisco... et des cream puffs!!!! Comment vous dire, faut aller à Frisco juste pour ça, un nuage de crème vanille dans une pâte à choux aérienne et c'est direct le septième ciel...Merci encore pour toutes ces belles découvertes et à très vite en France où nous endosserons à notre tour le rôle d'hôte. On te fera goûter le gâteau basque d'une célèbre maison de St Jean de Luz, tu ne dois plus t'en rappeler la saveur!

                              





 Depuis, nous avons rejoint d'autres contrées, sud californiennes (après quelques belles heures d'embouteillage, vive LA!) et nous avons repris avec Lolo et Vaness nos bonnes vieilles habitudes...