Les deux côtés des chutes

Nous nous sommes vites sentis bien à Puerto Iguazu, si la journée la ville semble assoupie, elle s'éveille en soirée... et c'est nous qui ne dormons plus. Pas grave, nous ne sommes pas là pour le repos mais (enfin, pour ma part), pour mettre une image sur une phrase qui m'a tellement été répétée dans mes douces années lycée "les chutes d'Iguazu sont une puuuuuuuure merveille". Tiens, ben c'est ce qu'on va voir.
Un bus nous mène au parc d'Iguazu et nous découvrons les fameuses "cataratas" (trois jours complets pour retenir ce nom!). Une végétation dense, des petites bestioles toutes mimis (on n'a pas vu de serpent c'est pour ça!) et surtout un paysage magnifique. Le long des passerelles, nous nous approchons au plus près de ces litres d'eau qui coulent, et nous faisons copieusement arroser! Le seul hic c'est que nous ne sommes pas les seuls à vouloir profiter de cette merveille naturelle inscrite au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1984. Nous avons donc passé une journée entière dans ce fabuleux parc sans pour autant pouvoir en décrire, le bruit, la puissance, la beauté.



Un coati

Pour autant, il nous aura fallu aller le lendemain du côté brésilien des chutes pour en mesurer l'ampleur. Elle s'étalent sur 2km et le parque nacional do Uguaçu en offre une vue panoramique. Et ça se mérite: pas loin de 4 h de bus dans la journée (quand on fait à l'économie, on n'est pas pressé!).




La garganta del diablo



Cette troisième nuit, nous nous sommes payé le luxe de changer d'hôtel, parce que la musique toute la nuit+ des toilettes bouchées à partager avec 5 autres personnes, ça faisait beaucoup pour les routards que nous ne sommes pas.
Demain, retour sur Buenos Aires en bus "cama" puis nous partirons au bout du monde: Ushuaïa!